Depuis plus d’une décennie, les études statistiques et épidémiologiques montrent que le public à risques en plongée est généralement représenté par une population de plongeurs autonomes ayant un profil de niveau III puis P.A. 40 et 60. La vision collectivement partagée par la communauté « plongeuse » s’interroge de façon légitime et majoritairement sur les aspects physiopathologiques des accidents. Elle cherche donc des réponses aux accidents en interrogeant ces champs scientifiques. Les problématiques relatives à la « collaboration » de la palanquée peuvent être sources de dysfonctionnements et génératrices d’incidents et d’accidents. Nous émettons l’hypothèse que des solutions complémentaires peuvent être apportées en formation, avec une orientation en direction des sciences humaines, ce qui pourrait renforcer le tableau de nos conduites préventives. L’ouvrage propose une réflexion approfondie sur l’autonomie en plongée subaquatique, en mettant l’accent sur les compétences collaboratives et la dynamique de groupe. Il vise à dépasser la vision purement technique et réglementaire pour intégrer une approche systémique et humaine de l’apprentissage de l’autonomie. L’auteur invite à repenser la formation des plongeurs autonomes en intégrant pleinement les champs de la psychologie sociale, pour une pratique plus sûre et plus enrichissante. Mots clés : Autonomie en plongée ( 20/40/60 mètres ), vision systémique, apprentissage collaboratif, compétences sociales.