La vision de la médecine doit être à la fois loco-régionale et internationale. La recherche, qu’elle soit clinique ou fondamentale, doit partir de l’observation clinique et être suivie de la recherche. Celle-ci a besoin de suivre une méthode rigoureuse et doit porter sur une cohorte suffisante. Les items classiques « objet de la réflexion, hypothèse, matériel et méthode, résultats, analyse et interprétation, conclusion ».Le financement de la recherche qui est souvent insuffisant, le fréquent manque de cohorte suffisante, la complexité des exigences éthiques, l’oubli du moteur principal pour la recherche (le besoin de trouver une véritable et objectivable explication), sont là les principaux freins.L’intégration et la concertation entre pays « favorisés » et pays « défavorisés » devient une exigence, car chacune des parties peut aider l’autre dans ce parcours laborieux.Si l’on veut vraiment étudier l’influence des perturbateurs de la santé venant d’une « modernisation » de la société et ses produits, la population non encore ou peu influencée par elle est une réelle et humainement pleinement justifiée opportunité pour la population subissant les effets secondaires dus aux excès.