Ce livre qu'aucun éditeur n'a voulu publier tant son contenu est explosif révèle les vrais enjeux de "l'affaire Matzneff" : la mise en œuvre d’une prédation pédocriminelle avec la complicité d'une "élite" à laquelle Gabriel Matzneff a longtemps servi de tête d'affiche. Loin de tout nombrilisme victimaire, cette enquête au style acéré reste la meilleure introduction à un scandale toujours impuni. Née en 1958, Francesca Gee est journaliste et écrivain. Elle est diplômée de l'INSEAD (MBA) ainsi que de Columbia University (M.Sc., Journalism et M.A. Creative Writing) et parle couramment quatre langues. Le New York Times lui a consacré un reportage de 3.000 mots décrivant les manœuvres de l'édition parisienne pour l'empêcher de parler. Francesca Gee est aussi l'auteur de Qui est Francesca ? Enquête sur l'étonnant pouvoir des images et des mots. « Un des meilleurs livres que j'aie lus en 2021, tout simplement » Hugues Honoré (Agence France-Presse) « Rarement on a lu une aussi fine analyse du système de manipulation mis en place par un prédateur. » Ilana Moryousseff, France Inter « Aussitôt publié, aussitôt lu. Et je le dis d’emblée : son texte est une bénédiction […] cet ouvrage présenté à compte d’auteur est un véritable essai de liberté, un essai tel aussi que celui que l’on marque au rugby. » François-Xavier Rochette (Rivarol ) « Par la force des choses, n’ayant plus la primeur du sujet ni l’appui d’une solide et patentée maison d’édition, elle ne devrait pas connaître le même succès de librairie que Vanessa Springora […] Le potentiel purificateur de ce nouvel ouvrage est pourtant beaucoup plus important, car il n’a rien à voir avec un sinistre règlement de comptes ni avec une quelconque avidité de richesses » Charles Valente ( Lectures françaises ) « Surtout, elle décrypte avec finesse la mécanique de l’emprise mise en place par un homme aujourd’hui accusé de pédocriminalité. Elle insiste aussi sur les amis de ce dernier – politiques, éditeurs, journalistes – qui l’ont protégé » Dominique Perrin (Le Monde ) « Outre le portrait psychologique précis et ravageur qu’elle fait de Matzneff, traité tour à tour d’“apologiste de son bas-ventre”, d’“astre chauve” ou de “porte-parole officiel de la cause touche-pipi”, c’est la protection dont il a bénéficié pendant si longtemps que Francesca Gee questionne dans son livre : les éditeurs qui ont publié ses livres, les critiques qui les ont encensés, les prix qui les ont récompensés, les gouvernements successifs qui ont distingué Matzneff et l’ont élevé toujours plus haut dans l’ordre des Arts et des lettres, les hommes riches qui l’ont subventionné. » Elisabeth Philippe (L’Obs ) « … son récit invite à réfléchir quand elle raconte comment Matzneff a utilisé la littérature et des poèmes pour la séduire, comment il a fait de cet art un instrument de prédation. » Pierre Verdrager, auteur de L’Enfant interdit