Automates, androïdes, poupées mécaniques et autres mannequins vivants constituent un monde à la fois fascinant et inquiétant, dans l’imaginaire du début du xx e siècle. Ainsi, les cultures spectaculaires n’ont cessé d’absorber et de réinventer l’automate, figure emblématique de la modernité technico-scientifique. De la scène lyrique au théâtre de magie en passant par le cinéma des premiers temps, il s’agit de comprendre comment ces êtres mécaniques ont habité les scènes et captivé les publics de leur époque, testant déjà l’hypothèse d’une outre-humanité, d’un au-delà de l’humain. À la croisée des études littéraires, théâtrales, cinématographiques et médiatiques, ce livre offre une perspective historique, multidisciplinaire et intermédiale sur les relations entre humains et machines, mais aussi sur les tensions qu’elles ont suscitées. Automates, androïdes, poupées mécaniques et autres mannequins vivants constituent un monde à la fois fascinant et inquiétant, dans l’imaginaire du début du xx e siècle. Ainsi, les cultures spectaculaires n’ont cessé d’absorber et de réinventer l’automate, figure emblématique de la modernité technico-scientifique. De la scène lyrique au théâtre de magie en passant par le cinéma des premiers temps, il s’agit de comprendre comment ces êtres mécaniques ont habité les scènes et captivé les publics de leur époque, testant déjà l’hypothèse d’une outre-humanité, d’un au-delà de l’humain. À la croisée des études littéraires, théâtrales, cinématographiques et médiatiques, ce livre offre une perspective historique, multidisciplinaire et intermédiale sur les relations entre humains et machines, mais aussi sur les tensions qu’elles ont suscitées. Mireille Berton est maître d’enseignement et de recherche à la Section d’Histoire et esthétique du cinéma de l’Université de Lausanne. Spécialiste des relations entre cinéma, sciences du psychisme et cultures visuelles, elle explore notamment les liens entre les pratiques et les savoirs médicaux. Elle est l’auteure de trois ouvrages : Spectatrices du cinéma. Aux origines d’un imaginaire (Paris, Classiques Garnier, 2025), Le Médium (au) cinéma. Le spiritisme à l’écran (Genève, Georg, 2021) et Le Corps nerveux des spectateurs. Cinéma et sciences du psychisme autour de 1900 (Lausanne, L’Âge d’Homme, 2015). Ses recherches actuelles portent sur les archives audiovisuelles et psychiatriques des hôpitaux suisses, en particulier l’usage du film par les médecins dans leurs investigations scientifiques et thérapeutiques. Plus largement, elle s’intéresse aux croisements entre médias audiovisuels, histoire des sciences et des techniques, études de genre et culture populaire. Stéphane Tralongo est maître d’enseignement et de recherche suppléant à la Section d’Histoire et esthétique du cinéma de l’Université de Lausanne. Docteur ès Lettres et arts/Études cinématographiques de l’Université Lyon 2 et de l’Université de Montréal, il est l’auteur d’une thèse sur l’émergence du spectacle cinématographique dans le contexte des arts de la scène à Paris. Il a coordonné plusieurs colloques de Cerisy, dont le troisième colloque consacré à Georges Méliès en 2011, qui a donné lieu à l’ouvrage collectif Méliès, carrefour des attractions (Colloque de Cerisy/Presses universitaires de Rennes, 2014). Il est aussi secrétaire général adjoint de l’Association française de recherche sur l’histoire du cinéma (AFRHC) et membre du comité de rédaction de 1895 revue d’histoire du cinéma . Il prépare actuellement un ouvrage sur le cinéma des premiers temps intitulé Dômes de verre. Histoire atmosphérique du cinéma .