« L’exil a un prix… » M’hand a quitté son village kabyle pour la ville, puis pour le Canada, porté par l’espoir d’un épanouissement familial et, surtout, d’un avenir meilleur pour ses enfants. Le Canada l’a accueilli, mais lui a aussi tendu le miroir de ses nostalgies, de ses désillusions et de sa lutte pour ne pas se perdre lui-même. À travers le regard de son ami de toujours — compagnon d’enfance, confident des jours heureux et des heures sombres, témoin de son dernier retour au pays — dans un cercueil — se dessine le destin d’un homme écartelé entre deux mondes. Entre mémoire intime et exil universel, ce récit intitulé Ni d’ici, ni de là-bas célèbre la dignité de ceux qui vivent entre deux rives, portés par le rêve obstiné de se sentir enfin chez eux… quelque part, quand ce quelque part n’existe plus. ✍️ À propos de l’auteur AYA est l’ami intime de M’hand. Éducateur dans les montagnes de Kabylie, il a été le témoin attentif du parcours de son ami. À travers cette œuvre, il rend hommage à M’hand, mais aussi à toute une génération d’hommes et de femmes partagés entre deux mondes — ceux qui ont tout quitté pour un avenir meilleur, sans jamais cesser de porter en eux le souvenir de leur première terre.